Vous jugez votre vie en fonction de ce qui s’y passe de bien ou de mal,
de ce que vous avez accompli
et de ce qui vous reste à faire.
Rien de tout cela ne devrait être un critère.
Il ne devrait y en avoir qu’un seul : votre degré de bonheur et de satisfaction.
Prem Rawat
Vous souvenez-vous avoir été assis dans un train à l’arrêt, dans une gare; celui d’à côté se met à avancer et vous pensez que c’est vous qui avancez?
Ce n’est pas vous qui bougez mais le train de l’autre côté.
C’est une question de perceptions.
Qu’est-ce qui bouge et qu’est-ce qui ne bouge pas ?.
Dans ma vie, je perçois du mouvement autour de moi et je pense être immobile. Eh bien non!
Comprenez une chose sur la nature de ce monde : il est en perpétuel changement. Les choses que je vois, les choses que je perçois autour de moi, en moi, sont en perpétuel changement .
Elles changent, elles changent et elles changent.
Tout au fond de moi, se trouve l’immuable. Profondément en moi, se trouve la chose même qui ne change pas.
Rentrez en contact avec cela.
Prem Rawat
Et vous devez aussi vous rappeler d’une chose : c’est que lorsque le malheur s’empare de vous, lorsque vous êtes extrêmement triste, à l’intérieur de vous coule une source de bonheur.
Sur le moment vous n’en savez rien, mais cela ne l’empêche pas de couler, elle est toujours là.
Et quand il fait très sombre à l’extérieur, rappelez-vous qu’à l’intérieur il y a une très belle lampe allumée que ne peut éteindre la présence de toutes les ténèbres du monde extérieur. Elle brille toujours, jour et nuit.
Elle a été allumée le jour où nous avons pris notre premier souffle et c’est seulement alors que nous sommes en vie, alors que pouvons respirer, que nous pouvons entrer en contact avec cette lumière, avec cette joie, avec cette beauté.
Il s’agit simplement d’une possibilité et cette possibilité est là, maintenant.
Prem Rawat
Un jour, il y a longtemps, mon père est allé voir un homme qui avait fait vœu de silence, il ne prononçait plus aucune parole.
Il s’est approché de lui pour qu’il puisse l’entendre et, levant les yeux, mon père dit : "Oh mon Dieu, tu as fait une erreur en donnant une bouche à cet homme, il ne s’en sert pas". Cela dérangea tellement l’homme qu’il s’écria: "comment osez-vous parler ainsi ?" Et mon père lui répondit : "tiens, mais je croyais que vous aviez fait vœu de silence, que vous ne parliez plus ?"
Dans tout ce que nous faisons, il y a tellement de jeux, nous jouons à tellement de jeux.
Mais nous ne pouvons pas jouer de jeux avec notre cœur, nous ne pouvons pas jouer ces jeux avec nous-même. Il n’y a pas de problèmes à jouer des jeux, ici et là. Mais pas en nous. Nous ne pouvons y jouer un jeu..
Pour ceux qui veulent être en contact avec leur cœur il faut de la sincérité, il faut de l’implication.
Prem Rawat
Le fait d’éprouver une attirance pour la paix et d’en ressentir la soif est le meilleur indice qui montre que c’est possible; sinon, nous ne ressentirions pas cela; ce serait étranger à notre nature.
Mais ce sentiment et le désir de paix, la soif de plénitude, font partie de notre nature ; à un point tel que peu importent l’endroit de la terre où nous vivons, la langue que nous parlons, notre façon de nous endormir, de nous réveiller, peu importent ce que nous faisons et la manière de le faire, tous les êtres humains- tous les être humains- ressentent le besoin de paix.
En fait, cette soif est tellement universelle que c’est une des choses les plus fondamentales, comme l’eau, la nourriture. C’est à ce degré que la soif de satisfaction est fondamentale.
Nous avons cette soif parce que cela fait partie de notre nature, par ce que c’est possible et parce que c’est en nous.
Prem Rawat
